Alsaqrou : le fils de Kern : roman d'espionnage

Ce que dit l'éditeur

Alsaqrou

Le fils de Kern

Je reconnais le bâtiment dans lequel j'ai rencontré le colonel lors de mon arrivée. La vie s'est réveillée avec le lever du jour. Je croise quelques marcheurs qui ne m'accordent aucune importance. C'est décidé ! Après tout, il faut clarifier les choses. Je vais voir le colonel.

La porte de son bâtiment est ouverte. Il y a de la lumière dans le couloir et il me semble qu'il y en a également dans le bureau dont la porte est entrouverte. Je m'approche et je n'entends aucun bruit. Je frappe.

- Entrez ! fait la voix très reconnaissable.

Je pénètre dans la pièce. Le colonel est assis à son bureau. Sur ma droite, en retrait, les deux gardes du corps du premier jour ont le regard fixé sur moi. Cela ressemble à une souricière.

- Assieds-toi ! ordonne l'officier.

Il vient vers la table sur laquelle il laisse tomber une chemise cartonnée et un stylo.

- Ouvre et signe en bas de chaque page. Ce contrat te lie au Service pour dix ans. Toute rupture de ta part te conduit en prison pour vingt ans. Si tu essaies de t'enfuir, tu deviens une cible pour nous !