La légitimité démocratique : impartialité, réflexivité, proximité
Pierre Rosanvallon
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa légitimité démocratique Le peuple est la source de tout pouvoir démocratique. Mais l'élection ne garantit pas qu'un gouvernement soit au service de l'intérêt général, ni qu'il y reste. C'est pourquoi un pouvoir n'est désormais considéré comme pleinement démocratique que s'il est soumis à des épreuves de contrôle et de validation à la fois concurrentes et complémentaires de l'expression électorale majoritaire. Il doit se plier à un triple impératif de mise à distance des positions partisanes et des intérêts particuliers (légitimité d'impartialité), de prise en compte des expressions plurielles du bien commun (légitimité de réflexivité), et de reconnaissance de toutes les singularités (légitimité de proximité). D'où le développement d'institutions comme les autorités indépendantes et les cours constitutionnelles, ainsi que l'émergence d'un art de gouvernement toujours plus attentif aux individus et aux situations particulières. Après avoir publié La Contre-démocratie (« Points Essais », 2008), Pierre Rosanvallon propose, dans ce deuxième volet de son enquête sur les mutations de la démocratie au XXIe siècle, une histoire et une théorie de cette révolution de la légitimité. |
RésuméRéflexion sur la légitimité montrant qu'elle est souvent réduite à sa définition électorale. D'autres formes existent, qui permettent un pluralisme d'autorités dans la vie politique. Elles procèdent de 3 principes : la proximité, l'impartialité et la réflexivité. L'histoire des débats qui ont marqué cette construction d'une légitimité multiple et partagée éclaire les mutations de la vie publique. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 avril 2010
Collection(s)
Points
Rayon
Éthique et politique
EAN
9782757817889
Nombre de pages
367
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.7
cm
Poids
247
g
|
À propos de l'auteurPierre Rosenvallon, professeur au Collège de France, a commencé sa carrière professionnelle par un engagement politique et syndical au sein de ce que l'on appelait alors la nouvelle gauche. Puis il rejoint l'université Paris Dauphine. Son travail d'historien porte sur le modèle politique français et l'idée de démocratie. |