Un prince collectionneur : Louis-François de Bourbon Conti et ses collections au palais du Temple à Paris

Ce que dit l'éditeur

La vaste collection d'art du prince de Conti (1717-1776) compte parmi les plus significatives du Paris de la fin du XVIII^e siècle, mais reste encore aujourd'hui largement inconnue du grand public. Cet ouvrage aborde en premier lieu la personnalité du collectionneur, pour se consacrer ensuite à la constitution de sa collection, à sa composition, à sa présentation au palais du Temple et enfin à sa dissolution après les ventes de 1777 et 1779. Sa reconstitution, entreprise ici dans ses parties encore identifiables, apporte un éclairage majeur sur l'histoire du goût et des collections dans la France de la fin de l'Ancien Régime.

Pour le prince de Conti, alors à la tête de l'opposition de la haute aristocratie au roi de France, sa collection devait exprimer une manière d'être et lui servir à renforcer ses ambitions politiques et sa position sociale. Désir de pouvoir et passion pour la collection trouvent ici une synthèse fructueuse.

Ce livre nous fait pénétrer au coeur de la culture de l'époque de Louis XV et nous donne une vue d'ensemble très vivante de la situation historique, sociologique et culturelle de la couche supérieure de la société française avant la Révolution, tout particulièrement à Pans, à une époque où le prince de Conti, parallèlement à son activité de collectionneur, soutenait de jeunes musiciens et compositeurs, et des esprits libres comme Rousseau et Beaumarchais.

Les ouvrages de la collection Passages /Passagen sont le fruit de projets de recherche sur l'art et l'architecture allemands et français, du Moyen Âge à nos jours.

Recueils d'articles scientifiques, recherches approfondies, actes de colloques, traductions, anthologies, ils contribuent à diffuser les connaissances scientifiques françaises et allemandes en histoire de l'art et encouragent les collaborations internationales entre chercheurs autour de thèmes s'attachant à l'histoire des relations artistiques européennes.