Florence à l'écritoire : écriture et mémoire dans l'Italie de la Renaissance
Christiane Klapisch-Zuber
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurFlorence à l'écritoire La Florence de la première Renaissance est une ville de négociants, d'industriels, d'artisans, de peintres. Ces hommes tiennent des livres de comptes et beaucoup ne lâchent pas la plume en rentrant chez eux. Certains se piquent même de généalogie. Si cette écriture domestique qui enregistre, calcule et transmet est la pierre angulaire de la confiance réciproque et de l'identité sociale, elle est en revanche encore mal partagée entre hommes et femmes. Celles-ci s'efforcent toutefois de s'en approprier l'usage pour participer à la vie quotidienne et à la mémoire collective de leurs lignées. Grande historienne de la parenté et des mentalités, Christiane Klapisch-Zuber montre dans cet essai que le recours à l'écrit offre également une issue aux conflits qui mettent en cause l'honneur du groupe. Que les « livres de famille » gardent la trace des affrontements ou, au contraire, les passent sous silence, ils sont toujours au coeur des relations sociales : c'est tout l'art florentin de la mémoire. |
RésuméUne étude du rapport entre les écrits domestiques et les techniques comptables des milieux d'affaires à Florence aux XIVe et XVe siècles. Les lettres rédigées par des femmes durant cette période sont notamment évoquées. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
20 janvier 2023
Collection(s)
EHESS poche
Rayon
Renaissance
Contributeur(s) Didier Lett
(Préfacier) EAN
9782713229534
Nombre de pages
253
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
12.0
cm x
1.5
cm
Poids
192
g
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