Art et fascisme : peindre l'italianité, 1922-1943
Lucia Piccioni
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSelon la thèse généralement admise, le fascisme italien aurait favorisé le pluralisme esthétique pour afficher son libéralisme et légitimer parallèlement la mise en oeuvre d'une dictature implacable. Il se crée ainsi une aporie fondamentale puisque si la politique culturelle fasciste encourage la diversité et l'autonomie artistique, comment la distinguer de celle d'une démocratie libérale ? De surcroît, une telle hypothèse affranchit l'image de son rapport à l'histoire et désengage les artistes, les critiques et les historiens de l'art de toute contingence politique. Le but de notre étude est de dépasser cette conception réductrice en s'appuyant non seulement sur les acquis de l'historiographie, mais aussi sur un vaste matériel textuel et visuel. Grâce à un minutieux travail de reconstruction de la réception esthétique des plus importants mouvements artistiques de la période fasciste (Novecento, Strapaese, le futurisme, l'École de Rome, etc.), cet ouvrage redessine le rôle matriciel des images dans la radicalisation progressive du projet de révolution anthropologique au fondement de la funeste utopie fasciste. |
RésuméEn étudiant les différents mouvements artistiques italiens de la période fasciste tels que Novecento, Strapaese ou le futurisme, l'auteure analyse l'évolution des liens entre l'art et le gouvernement. Elle aborde notamment la défense de l'identité régionale ou les débats sur l'italianité et leur encadrement par l'Etat. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 février 2021
Collection(s)
Oeuvres en sociétés
Rayon
Arts généralités
EAN
9782378960711
Nombre de pages
457
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
17.0
cm x
2.8
cm
Poids
920
g
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