L'atelier monétaire royal de La Rochelle : la place de Verdun, archéologie d'un espace urbain
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurArchéologiques 4 La campagne de fouilles 1994 et le suivi de travaux de 1997 ont permis de circonscrire sur la Place de Verdun le deuxième atelier monétaire rochelais, de son installation à la fin du XIVe siècle à sa destruction peu après 1689. Ce chantier a bénéficié d'une approche transdisciplinaire associant étroitement archéologues, archéomètres, historiens et numismates. Il a permis de restituer une histoire économique mais également technique de l'atelier monétaire en faisant appel tant aux fouilles, aux archives qu'aux méthodes physiques et expérimentales. D'après les sources écrites, le transfert de l'Hôtel de la Monnaie du Cours des Grolle au profit de la Place de Verdun s'effectue à l'extrême fin du XIVe siècle, sans doute peu après 1389. Les premières activités reconnues de l'atelier qui s'installe surement dans l'ancienne grande salle du Château Vauclair démantelé correspondent à celles de la fonderie, où quatre fours ont été retrouvés. Ceux de la seconde phase construits vers le milieu du XVe siècle sont tout à fait imposants et signalent une importante activité que ne démentent pas les archives. La destruction de la fonderie qui a lieu peu d'années avant 1520 marque la reconstruction de l'atelier et la création à son emplacement d'une cour au nord et d'une salle de traitement des espèces monétaires au sud. Les activités pratiquées dans ce nouvel espace sont celles du recuit, du lavage des carrés et du blanchiment des flans prêts à la frappe. Au début du XVIIe siècle, une nouvelle partition de l'atelier entraîne la création d'une salle dévolue à la frappe manuelle, mécanisée en 1646 par l'installation d'un balancier. Les officiers de la Monnaie furent invités à quitter le bâtiment de la Place de Verdun pour La Rue de la Monnaie en 1689 et les vieux bâtiments sont rasés peu de temps après. En plus des bâtiments et des structures de fonte, la fouille a livré un important mobilier métallurgique permettant de restituer la chaîne opératoire de la production monétaire. On découvre ici comment les ouvriers de cet atelier ont su respecter et parfois aménager les règles imposées dans le cadre de la fabrication des monnaies de cuivre et d'argent. L'intérêt des résultats de cette intervention de sauvetage et du travail de laboratoire qui s'en est suivi dépasse largement le cadre régional charentais, puisqu'il s'agit du seul atelier monétaire royal médiéval et moderne fouillé en France et l'un des rares en Europe. |
RésuméCe bilan de la campagne de fouilles de 1994 et du suivi de travaux de 1997 circonscrit le deuxième atelier monétaire rochelais, de son installation à la fin du XIVe siècle à sa destruction en 1689. Des historiens, archéologues, numismates et archéomètres restituent l'histoire économique et technique de l'atelier. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
27 octobre 2011
Collection(s)
Documents archéologiques
Rayon
Histoire des régions de France
Contributeur(s) Pierre Mille
(Directeur de publication), Florian Téreygeol
(Directeur de publication), Mathias Tranchant
(Préfacier) EAN
9782753513617
Nombre de pages
237
pages
Reliure
Broché
Dimensions
28.0
cm x
22.0
cm x
1.4
cm
Poids
858
g
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