Topologie de la violence
Byung-Chul Han
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurTopologie de la violence La thèse répandue selon laquelle la violence aurait été éradiquée dans nos sociétés modernes est fausse : elle a seulement changé de forme pour opérer plus subtilement. Les formes martiales et anciennes de la violence, émanations de la négativité, visibles et assumées, ont en effet laissé la place à une violence plus anonyme, désubjectivisée, systémique, qui ne se déclare pas en tant que telle car elle est devenue invisible et se confond avec la société elle-même. S'appuyant sur Freud, Benjamin, Girard, Agamben, Deleuze, Foucault, Bourdieu ou encore Heidegger, Han étudie les formes classiques de la violence issues de la négativité (la violence archaïque du sacrifice et du sang, la violence virale du terrorisme, la violence verbale des paroles blessantes) et celles de la violence nouvelle, issue pour sa part de la positivité (le sur-accomplissement, la surproduction, l'hyper-communication ou l'hyperactivité) et montre que cette violence n'en est pas moins dangereuse pour l'individu qui souhaite être libre. Un essai capital sur le monde contemporain. |
RésuméAu contraire de l'idée courante selon laquelle les sociétés modernes auraient éliminé la violence, le philosophe entend montrer qu'elle a seulement changé de forme. S'appuyant sur de nombreux penseurs du XXe siècle, il récapitule les formes classiques de la violence, issues de la négativité, avant d'analyser la violence nouvelle que manifestent le culte de la performance et l'hyperactivité. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
17 mai 2024
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
Contributeur(s) Christophe Lucchese
(Traducteur), Christopher Pollmann
(Préfacier) EAN
9791096562602
Nombre de pages
183
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
13.0
cm x
1.7
cm
Poids
220
g
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