Les corps cathédrales : à fleur de peau

Ce que dit l'éditeur

Cet ouvrage propose un voyage «à livre ouvert» au sein de la matière. Il parle de mouvements et d'énergies créatrices. Il parle d'évolution, de transformations, de «jeux de vie», de vie qui éclate et se perpétue en un éloge des lois universelles dépeintes en mosaïque de gammes et de couleurs, de fleurs et de battements d'ailes. Il s'arrête sur les «périphéries», les lieux de rencontres et d'échanges qui se répercutent et résonnent à travers tout l'Unvivers.

Mais il y «manifeste» aussi. Contre l'aveuglement, facile, dont on souffre aujourd'hui, qui nous fait oublier, et par la suite, nier, la vibration, la fusion, la communion du plus grand avec le plus petit, la danse des enchaînements, cette partition jouée par la nature végétale, animale, humaine depuis la nuit des temps. Il y «manifeste» contre le clivage, fruit de notre imagination, et la disharmonie, la rupture physiologique qu'il engendre, alors que la nature, l'Univers entier, nous montre, nous précise que chaque être vivant, chaque élément de la création est non seulement lié à tous les autres, mais aussi partie de chacun d'eux, répercussion. «Nous sommes touchés», conclut Gérard Lippert qui ravive, à fleur de peau, notre conscience de la vie enracinée à la terre. La peau, réactive. La peau, interface, lieu de rencontre et de matérialisation. La peau, reflet et expression de tous les organes. La peau, les vitraux, flamboyants, de notre corps...