Mort de la littérature
Raymond Dumay
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMort de la littérature « On peut me répondre, comme le fit un jour un ami : " Celui qui attend de l'argent de ses livres n'a qu'à crever. " On peut, comme lui, exiger que l'écrivain soit un saint ou un héros. Qu'on le dise clairement et qu'on ne s'étonne pas si les héros écrivent surtout de mauvais livres. Sainte-Beuve, à qui on reprochait son manque de courage physique, répondait : " Ce serait grave si j'étais général. " Les qualités nécessaires à l'écrivain sont assez nombreuses pour qu'on ne lui demande pas d'être en plus un ascète, un patriote ou un champion de football. Faire un livre est un métier difficile et même un ouvrage médiocre ne tombe pas de son auteur comme une pomme de l'arbre. » Le ton est donné ! Écrit en 1950, Mort de la littérature part en croisade pour la survie de la littérature et la défense des écrivains. La puissance des auteurs anglo-saxons, les rapports troubles des artistes avec l'argent, la difficulté de la littérature française à s'exporter... : rien n'échappe aux griffes de ce pamphlet aussi lucide que caustique et tout nous montre que les problèmes qui agitent notre sphère littéraire sont à peu près les mêmes qu'après-guerre. |
RésuméPubliée en 1950, cette étude aborde le thème de la littérature et de l'argent. Les grands auteurs passés et présents appartiennent à une classe aisée, selon R. Dumay (1916-1999), lui-même écrivain et rédacteur de la revue Gazette des lettres après avoir été berger. Il plaide, avant l'heure, pour une politique du livre. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 septembre 2009
Collection(s)
Crème
Rayon
Critique littéraire
Contributeur(s) Eric Chevillard
(Préfacier) EAN
9782234063440
Nombre de pages
169
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
0.9
cm
Poids
156
g
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