Le Jardin aux betteraves - Roland Dubillard

Le Jardin aux betteraves

Roland Dubillard

Gallimard | octobre 2002
10.64 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
11.20 €
Disponibilité en ligne
Expédié entre 9 et 15 jours

Ce que dit l'éditeur

Le quatuor inventé par l'auteur de Naïves Hirondelles se compose du premier violon Guillaume, du second violon Milton, d'un violoncelle Camoëns et d'Angélique, altiste. Tous quatre sont enfermés dans une maison de la culture en forme de boîte à violon... huis clos parcouru d'évocations musicales. Ces musiciens sont venus à la musique pour des raisons tout à fait farfelues et ils sont plutôt mal dans leur peau. Il est visible que la musique ne les a pas menés loin. Les voilà à trois cents kilomètres de tout lieu habité dans une maison de la culture bâtie dans un champ de betteraves.

Ceci par dévotion à Beethoven sans doute puisqu'il y a un rapport étroit entre le nom du grand compositeur et celui de ces racines. Ils se disputent, ils échangent des propos amers, délirants, déments, cocasses, décousus et ils préparent mollement un concert Beethoven qui leur a été commandé par un M. Schwartz que l'on ne voit jamais.

Survient un habitant de la contrée, Tirribuyenborg, au sabir savoureux, accompagné de tout un appareil de prise de son et d'une boîte de navigation. Sa jovialité s'oppose aux récriminations des quatre ménestrels, on découvre que la maison de la culture-boîte à violon est aussi un sous-marin, un train et un navire spatial. Tirribuyenborg est le pilote chargé de les conduire jusqu'au mystérieux M. Schwartz.

A force de jouer Beethoven et d'en parler, l'un des musiciens, Guillaume, s'identifie au sourd génial et se retranche du monde dans le délire. Le voyage se poursuit follement jusqu'au fond des abysses ; à ce moment le choc fait entrouvrir le couvercle du violon, le ciel apparaît, c'est la fin du voyage.

Ionesco définit ainsi l'art de Dubillard : «J'essaie de connaître la science par laquelle Roland Dubillard fait éclore l'atroce de l'ennui, par laquelle il l'intensifie, le densifie, le cerne, le fait éclater.»

«... C'est parce que rien ne se passe, que tout passe et que tant de choses se passent et que le tableau est complet de la dérision et du tragique.»

Résumé

Un quatuor de musiciens minables est enfermé dans une maison de la culture en forme de boîte à violon et bâtie à trois cents kilomètres de tout lieu habité, en plein dans un champ de betteraves.... Un huis clos délirant et tragi-comique parcouru d'évocations musicales inspirées du génial Beethoven. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
2 octobre 2002
Collection(s)
Le manteau d'Arlequin : théâtre français et du monde entier
Rayon
Poche
EAN
9782070766802
Nombre de pages
119 pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0 cm x 13.0 cm x 1.1 cm
Poids
150 g