Une si grande espérance ou Le chant retrouvé au pays perdu : théâtre

Ce que dit l'éditeur

Nous lui dirons que c'est le F.L.N. qui a enfanté le F.I.S. Nous lui dirons prends garde mon peuple que ton innocence et la confiance ne le fassent tomber dans le nouveau piège que le père est en train de tendre pour que son fils s'empare de l'héritage. Avec le père lu as eu la nomenklatura vaniteuse, méprisante, corrompue. Avec le fils, tu auras la théocratie impitoyable des Ayatollahs, tout aussi vaniteuse, tout aussi méprisante et tout aussi dépravée. Le père a fait ta ruine. Le fils fera ton malheur. Le père t'a coupé du monde. Le fils te coupera de l'humanité. Le père a lynché l'aube, le fils brûlera ton avenir et les chances d'être présent au rendez-vous de l'universel ! Nous lui dirons ; il faut que tu te ressaisisses mon peuple. Prends ton destin en main, ton pays sur les épaules. Sois toi-même et fraternel aux autres, mais il faut que tu chasses le père et le fils, qu'ils retournent au diable puisqu'ils viennent du diable. Si tu ne le fais pas, si tu ne le fais pas tout de suite, alors l'Algérie s'enfoncera dans la nuit, comme un navire, qui coule en haute mer, s'enfonce dans les eaux...

Un personnage