Le petit monde de don Camillo
Giovanni Guareschi
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce qu'on en penseLe soleil me manque. Un soleil lourd, comme celui qui écrase le "Bas-pays" et "qui rend fou les hommes et les bêtes" comme dit Guareschi Guareschi, un écrivain que le cinéma rendit célèbre en le trahissant. Fernandel et Gino Cervi, malgré tout leur talent, ont rendu une farce, ce qui était une fresque de l'après guerre ; années de plomb dans une Italie exsangue, devant digérer le fascisme, un Parti et une Eglise, institutions qui s'opposent et, au centre, majestueux ou inquiétant, destructeur ou apaisant, le Pô, fleuve élevé au rang de personnage central. C'est au bord de ce fleuve que vivent Pepone et Don Camillo, deux amis, chefs de clans ennemis, truffés de défauts, mais gonflés de générosité. J'aime ces deux anti-héros. Avec eux l'Humanité n'est pas une abstraction philosophique mais corps, apparences, sentiments, bref Vie ; j'aime ce Christ plein de bon sens dont l'auteur disait "c'est la voix de ma conscience". J'aime le style de Guareschi, ses descriptions vives et justes des paysages, ses dialogues ciselés au burin de la malice italienne. Par ces temps de tentations de retours aux choses simples et carrées, relire le Petit Monde, c'est se redire avec légèreté, que nul homme |
Ce que dit l'éditeurQui ne connaît pas don Camillo ? Soixante ans après sa naissance, ce petit prêtre qui luwtte contre le communisme et contre le péché dans un village de la vallée du Pô est mondialement connu ; et les histoires rocambolesques de ses démêlés avec le maire communiste, Peppone, restent un des meilleurs vade-mecum pour comprendre les mécanismes qui régissent la société italienne. Leurs péripéties peuvent être lues comme un conte de fées politique où l'on dépeint, comme le disait Giono alors qu'elles paraissaient en feuilleton en Italie, « les choses non pas comme elles sont, mais comme elles seraient si les hommes étaient bons et s'il y avait du surnaturel ». « Derrière le petit monde de don Camillo, disait Guareschi, il y a ma maison, Parme, la plaine émilienne, le long du Pô, où la passion politique s'exaspère, mais où le peuple pourtant demeure séduisant, généreux, hospitalier et plein d'humour. » |
RésuméDans le petit village italien de la Bassa, Don Camillo, un curé anti conformiste et Peppone, un maire communiste, qui se connaissent depuis l'enfance, ne cessent de se quereller. Parfois, il leur arrive de s'unir pour réparer l'église ou pour aider un couple d'amoureux à se marier. Excédé par ces bagarres, l'évêque décide de muter Don Camillo, qui quitte le village. Mais Peppone s'y oppose. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
3 janvier 2008
Rayon
Littérature italienne
Contributeur(s) Gennie Luccioni
(Traducteur) EAN
9782020974929
Nombre de pages
344
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
2.3
cm
Poids
289
g
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