Un nouvel or noir : pillage des oeuvres d'art en Afrique
Philippe Baqué
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLes masques et les statuettes volés dans les cases sacrées des villages et les objets archéologiques arrachés à la hâte aux tumulus se voient dotés du statut d'objets d'art afin d'être mieux vendus. Pour alimenter les galeries, les dernières parcelles de la planète ayant échappé au marché sont prospectées frénétiquement par les marchands d'art et leurs aides. En quelques décennies, une culture dominante, inspirée par le profit, a lancé ses bulldozers dans une entreprise inégalée de désintégration des autres cultures. Si marchands et collectionneurs ne cessent d'afficher leurs louables intentions de «sauveurs du patrimoine mondial», le marché des objets d'arts africains, comparable à celui des sources d'énergie et des matières premières, pourrait bien servir d'illustration aux thèses économiques les plus libérales : bénéfices juteux, faiblesses des réglementations internationales, libre circulation des marchandises, Etats impuissants ou bienvaillants. Ce marché reproduit les inégalités dominantes de la planète : les richesses du Sud sont inexorablement drainées vers le Nord. Quelle part reste-t-il dès lors à la culture, à la connaissance et au respect de l'autre ? Suffit-il de concevoir un Musée des arts et des civilisations pour en finir avec le néo-colonialisme et mettre fin au pillage généralisé ? Il est temps d'ôter le masque dont se pare le marché des objets d'arts africains. |
RésuméLe grand marché des arts primitifs, devenu l'une des succursales du grand marché de l'art, est alimenté par un pillage généralisé qui touche tous les secteurs du patrimoine africain. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
30 octobre 1999
Collection(s)
Documents, témoignages et divers
Rayon
Arts généralités
EAN
9782842720698
Nombre de pages
224
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
13.0
cm x
1.5
cm
Poids
240
g
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