La différence des sexes à l'épreuve de la République
Maxime Foerster
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurTandis que Protestants, Juifs et descendants d'esclaves affranchis accèdent enfin à la citoyenneté sous la Révolution française, la République s'en remet aux lois de la nature pour confirmer les femmes dans leur aliénation civique. Aux lois de la nature invoquées en 1789 succède l'ordre symbolique surgi deux siècles plus tard pour interdire aux homosexuels l'égalité de tous devant la loi concernant le droit au mariage et à la filiation. Depuis sa fondation révolutionnaire jusqu'à nos jours lors des débats sur le Pacs, la République française intègre dans son idéologie la notion de différence des sexes comme une évidence naturelle qui doit primer sur le concept d'universalisme républicain - quitte à se traduire, concrètement, par le maintien des discriminations. Cet essai interroge l'évidence de la différence des sexes avec une thèse à l'appui: la dissemblance des sexes sert de prétexte à naturaliser une théorie politique, celle de l'agencement du masculin et du féminin dans la sphère sociale. Dialoguant entre autres avec l'anthropologie, la psychanalyse et la pensée Queer, Maxime Foerster met en lumière un impensé de la République française et tire les conséquences d'un régime politique qui cesserait de dénier en pratique ce qui est prôné en théorie. Notre vieille République en ressort décrassée, étonnamment subversive. |
RésuméUne interrogation sur l'évidence de la différence des sexes en montrant que la République française elle-même s'appuie dessus pour agencer le masculin et le féminin dans la sphère sociale. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
3 décembre 2003
Collection(s)
Questions contemporaines
Rayon
Démographie
EAN
9782747554114
Nombre de pages
126
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
0.7
cm
Poids
144
g
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