Le destin d'une aviation victorieuse : l'aéronautique militaire française après la Grande Guerre : actes de colloque

Ce que dit l'éditeur

Le destin d'une aviation victorieuse.

L'aéronautique militaire française après la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale voit l'émergence d'une nouvelle force de combat : l'arme aérienne. Le Grand Quartier général reconnaît très vite les services qu'elle peut rendre. L'évolution de l'aéronautique militaire est exceptionnelle durant ce conflit. Aux missions d'observation et de reconnaissance, s'ajoutent rapidement le bombardement puis la chasse. Dès 1916, les chefs militaires comprennent qu'une bataille ne peut être gagnée sans acquisition préalable de la supériorité aérienne. À l'armistice de 1918, l'aviation militaire française compte 10 000 appareils (alors qu'elle en détenait moins de 200 en 1914) et 288 escadrilles. L'aéronautique militaire a pris une part décisive à la victoire. Au bilan, plus de 16 000 pilotes ont été formés. Les As sont reconnus comme des héros de la nation.

Ce livre rassemble les actes d'un colloque organisé en 2018 par le Centre d'études stratégiques aérospatiales de l'armée de l'air et la mairie de Paris dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre. En mobilisant un panel diversifié de disciplines académiques, ce recueil étudie l'évolution de l'aéronautique militaire française victorieuse de 1918 : la démobilisation, les espoirs d'indépendance des aviateurs, les réorganisations, le développement de l'emploi outre-mer, la formation des traditions dans les unités, le destin des As, ... C'est l'histoire du lent et douloureux enfantement de l'armée de l'air.