Zao Wou-Ki, l'oeuvre gravé et imprimé (1949-2008) : donation Françoise Marquet-Zao au Musée de l'Hospice Saint-Roch d'Issoudun

Ce que dit l'éditeur

Installé à Paris en 1948, le peintre Zao Wou-Ki (1920-2013) s'y impose comme l'un des représentants majeurs de l'abstraction lyrique, sa renommée internationale ne cessant dès lors de croître durant plus de 60 ans.

Parallèlement à la peinture, Zao Wou-Ki pratique l'estampe dès 1949. Il expérimente et en maîtrise rapidement les diverses techniques : la lithographie, qu'il découvre dans l'Atelier Desjobert, la pointe sèche, l'eau-forte sur zinc, exécutant lui-même ses planches dans l'Atelier Lacourière et Frélaut.

Après le don d'une encre en 2008, puis l'importante donation de la collection personnelle du peintre Zao Wou-Ki, composée de 90 oeuvres de ses amis artistes, en 2015, Françoise Marquet-Zao, veuve de l'artiste, offre aujourd'hui au musée de l'Hospice Saint-Roch d'Issoudun un fonds rétrospectif exceptionnel de 353 estampes et 27 ouvrages de bibliophilie réalisés par l'artiste.

Cet ensemble d'estampes, en correspondance avec l'évolution de son travail pictural, est également le reflet de sa double culture chinoise et occidentale. Il a été enrichi, tout au long de sa vie, de ses échanges avec les peintres, écrivains et poètes, qu'il a connus dès son arrivée à Paris.

Cette partie de son travail permet aussi d'appréhender la richesse et la variété de l'ensemble de sa création.