Contre Sainte-Beuve
Marcel Proust
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurA la fin de l'automne 1908, Proust rentre de Cabourg épuisé. Depuis longtemps il a renoncé à son œuvre. Profitant d'un répit que lui laisse sa maladie, il commence un article pour Le Figaro : «Contre Sainte-Beuve.» Six mois plus tard, l'article est devenu un essai de trois cents pages. Conversant librement avec sa mère, l'auteur entrelace, autour d'une réflexion sur Sainte-Beuve les souvenirs personnels, les portraits d'amis, les impressions de lecture. Voici le château de Guermantes : voici M. de Quercy et Mme de Cardaillac, grands lecteurs de Balzac, mais qui ressemblent à s'y méprendre à Charlus et à Gilberte. Sans le savoir, Proust venait de libérer son génie. Cet extraordinaire document est beaucoup plus qu'un document. Proust ne voulait pas qu'on mît des idées dans un roman. Toutes les analyses qu'il a écartées de A la recherche du temps perdu, on les trouvera ici. Elles nous confirment ce dont on se doutait déjà : que Proust, le plus grand romancier de son siècle, pourrait bien en être aussi le plus grand critique. |
RésuméCritique vigoureusement la démarche réductrice du professionnel de la littérature qu'est Sainte-Beuve, qui le conduit à confondre les deux "moi" : celui qui vit et celui qui écrit. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Marcel Proust
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
1 janvier 1987
Collection(s)
Folio
Rayon
Littérature française
Contributeur(s) Bernard de Fallois
(Préfacier) EAN
9782070324286
Nombre de pages
307
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.3
cm
Poids
160
g
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À propos de l'auteurMarcel Proust est-il le plus grand artiste de la langue française et le plus grand nom de notre littérature ? Beaucoup le pensent. Nul n'a, par sa méditation sur le temps et la mémoire, son écriture introspective et ses personnages, devenus des types humains, exercé une telle influence sur la littérature française et étrangère. |