Les chrétiens et l'hellénisme : identités religieuses et culture grecque dans l'Antiquité tardive
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLes modernes ont souvent opposé les chrétiens à l'hellénisme. Les auteurs antiques eux-mêmes - qu'ils soient «grecs» ou chrétiens - semblent avoir thématisé leur antagonisme. Que vaut cette ligne de fracture ? Qu'est-ce qu'être grec à la fin de l'Antiquité ? Pour quelles raisons un chrétien hellénophone, passé par les écoles de l'Empire et nourri de paideia, ne saurait-il être un Grec, au même titre que les autres ? Qui donne, qui revendique et qui refuse ce titre - et pourquoi ? Les termes dans lesquels le sujet est posé ne sont ni simples, ni neutres. La notion d'hellénisme, qui peut paraître moins confessionnelle que celle de «paganisme», est en réalité marquée par les conflits religieux des époques hellénistique et tardive. Ce sont les besoins de l'autodéfinition et l'élaboration de la polémique contre l'Autre qui conditionnent les rapports entre les chrétiens et «l'hellénisme». Cet ouvrage porte une attention particulière au but poursuivi par les auteurs anciens dans chacune de leurs déclarations identitaires, entre langue commune et particularisme religieux. |
RésuméCes contributions intrerrogent les rapports entre les chrétiens et l'hellénisme à la fin de l'Antiquité : l’hellénisme par rapport au paganisme, l’antagonisme entre une langue, une religion et une identité, les besoins de l'autodéfinition et l'élaboration de la polémique contre l'autre. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
23 novembre 2012
Collection(s)
Etudes de littérature ancienne
Rayon
Religions grecques et romaines
Contributeur(s) Arnaud Perrot
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782728804818
Nombre de pages
275
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
1.4
cm
Poids
450
g
|