Florent Urfels a connu un parcours singulier. Ce jeune normalien, docteur en mathématiques, a choisi la prêtrise. Il a souhaité s'investir en paroisse, mais son évêque l'a incité à passer un doctorat en théologie sacramentaire. Il est l'auteur d'un ouvrage très remarqué sur La grâce.
Florent Urfels, entré en 2013 dans la quarantaine, a suivi un itinéraire peu courant. Ce provincial est venu à Paris pour des classes préparatoires scientifiques au lycée Henri IV. Reçu au concours de
Normale Sup, il poursuit ses études de mathématiques jusqu'au doctorat et fréquente assidument l'aumônerie de l'école, animée par le père
Armogathe. Après son service militaire, il décide de prendre une année sabbatique pour réfléchir à l'appel sacerdotal qu'il ressent. Il entre au séminaire de Paris, puis après une année de discernement à la
Maison St Augustin, est envoyé à la faculté jésuite de Bruxelles, fondée par
Albert Chapelle, par
Mgr Lustiger. Il y reste 5 ans. Diacre en 2006, il part à Rome préparer une licence de théologie dogmatique à l'
Université grégorienne. Il est ordonné l'année suivante. Il est alors nommé vicaire dans une paroisse parisienne et se partage entre son sacerdoce et la préparation d'une thèse de théologie sacramentelle, une double mission assignée par son évêque. Il est actuellement professeur au
Collège des Bernardins et aumônier de "son" Ecole, un double ancrage sur la Montagne Ste Geneviève, cadre de ses études. Ses premiers ouvrages de théologie,
La Grâce et
La Pâque du Messie, ont été très remarqués.