Conversations secrètes sous l'Occupation
Antoine Lefébure
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDe 1940 à 1944, alors que les Français vivent le pire, Vichy invente un outil diabolique : le Service des contrôles techniques, chargés de surveiller les Français à travers leurs correspondances et leurs communications téléphoniques. Rapidement, cet organe ultrasecret de surveillance sert à des fins policières : identifier les dissidents, repérer les ennemis de l'État et faire la chasse aux juifs. 5 000 fonctionnaires tenus au secret travaillent dans l'ombre pour fournir quotidiennement aux dirigeants des rapports sur ce qui se dit et se trame. Des hommes aussi retors que redoutables - tels l'amiral Darlan ou René Bousquet - font de cette officine une « machine de guerre » très dangereuse pour ceux qui ont le malheur d'avoir été repérés, avec le risque d'être emprisonnés et envoyés dans les camps, d'où peu d'entre eux reviendront. Après de longues recherches aux Archives nationales, Antoine Lefébure dévoile aujourd'hui des milliers de lettres et d'échanges téléphoniques. Ces histoires où se mêlent témoignages bouleversants, banalités du quotidien et récits épiques révèlent une France occupée à la fois inconnue et au plus près de la vérité. |
RésuméLe gouvernement de Vichy marque l'apogée de la censure postale et téléphonique : 4.000 lettres et 2.500 conversations sont interceptées chaque semaine. Ces milliers de documents bruts ou réunis dans les synthèses d'opinion remises aux nazis ou à Vichy offrent une description de l'Occupation, au jour le jour. Cette analyse a été remaniée à l'aide des archives ouvertes en 2015. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 février 2018
Rayon
Seconde guerre mondiale, 39-45
EAN
9791021030121
Nombre de pages
380
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
2.9
cm
Poids
495
g
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