Plonger
Bernard Chambaz
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurComme tous les jeunes Allemands de l'Est et de l'Ouest, Robert Enke a dû apprendre au lycée Le Roi des aulnes. Il y a huit strophes de quatre vers soit autant de vers que d'années dans la vie de Goethe quand il écrit le poème et dans la vie de Enke quand il se jette sous un train. Depuis deux bons siècles, le dernier vers tombe comme une hache : In seinen Armen das Kind war tot, Dans ses bras l'enfant était mort Ce vers produit une impression funeste et vous prend à la gorge. Peu importe que Goethe ait repris le thème d'un poème traduit du danois dont le titre est Le Roi des elfes plutôt que Le Roi des aulnes. Dans le poème, les arbres sont des saules, des vieux saules, tout gris ; la feuille du saule banc est utilisée comme leurre à la pêche ; le saule en général est l'arbre des mélancoliques et un symbole de la vie après la mort. Tout ceci, la vie nous l'apprend peu à peu. Quant au roi des elfes, Enke et moi nous amusions à entendre le roi des onze et à imaginer la partie de ballon sur une prairie où les aulnes (ou les saules) sont les poteaux de but. B. C. |
RésuméCette évocation du joueur de football allemand Robert Enke s'attache à apporter un éclairage sur le suicide à 32 ans de ce gardien de but alors pressenti pour intégrer l'équipe nationale d'Allemagne. Outre l'ensemble de son parcours, les dernières vingt-quatre heures de ce père d'une petite fille décédée à deux ans des suites d'une malformation cardiaque sont retracées. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
6 mai 2011
Collection(s)
L'un et l'autre
Rayon
Littérature française
EAN
9782070133413
Nombre de pages
145
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
12.0
cm x
1.5
cm
Poids
204
g
|