Mélusine, n° 35. Eros, c'est la vie !
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSarane Alexandrian appelait de ses voeux une étude approfondie de l'érotique du surréalisme : « Au fond, cela consiste à éclaircir ces questions : qui, dans le surréalisme, a parlé de l'érotisme ? Quand et comment en a-t-on parlé ? Quelle influence les oeuvres de ce genre ont eu sur l'évolution du mouvement ? » Son propos, publié ici, est vérifié par l'ensemble des contributions. Du moins demandait-il lui-même à être complété, sur tous les plans, le surréalisme ne se limitant évidemment pas à l'espace français ! Comme d'habitude dans les dossiers thématiques de Mélusine, une attention particulière est ici accordée au trait d'union, le plus érotique des signes graphiques, avec le signe +, selon le jeune Jarry. N'est-ce pas Artaud qui annonçait vouloir monter l'histoire de Barbe-Bleue « reconstituée selon les archives, et avec une idée nouvelle de l'érotisme et de la cruauté » ? Ce qui conduit nos collaborateurs à revoir de plus près les positions respectives de Bataille et de Breton sur le sujet. N'est-ce pas ce dernier qui considérait l'Histoire de l'oeil comme « le plus beau livre érotique qu'il connaisse, et même l'un des plus beaux livres qu'il ait lu » ? |
RésuméCes contributions éclairent les relations entre surréalisme et érotisme dans les différents champs de la création. Photographie, sculpture, peinture, théâtre, poésie, roman sont ainsi analysés à travers les oeuvres de Sade, Aragon, J. Fabre, J. Gracq ou M. Duchamp. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
15 janvier 2015
Rayon
Arts généralités
Contributeur(s) Henri Béhar
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782825144909
Nombre de pages
320
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
16.0
cm x
2.6
cm
Poids
600
g
|