Emile Claus, Le vieux jardinier : une lecture de Emile Claus (1849-1924), Le vieux jardinier, vers 1886, La Boverie, Liège

Ce que dit l'éditeur

Emile Claus, le vieux jardinier

Au cours d'un hiver sans lumière, Christine Van Acker se confronte au visage ridé du Vieux Jardinier (vers 1886), peint par Émile Claus.

Ce portrait, exposé au musée de La Boverie à Liège, est pour elle une porte de sortie, un appel végétal, dans ce quotidien hostile où l'art est la seule échappatoire possible. Sous les coups de pinceaux de l'artiste, emblématiques du luminisme, le soleil s'est personnifié en un vieil homme, pieds nus, un bégonia à la main.

À partir de ce chef-d'oeuvre pictural, l'autrice imagine la vie de labeur d'un artisan de la terre, dans une époque où la technologie n'avait pas encore pris totalement le pas sur les savoir-faire. Cette peinture, reflet inversé de nos sociétés modernes, nous invite à remettre en question notre rapport au monde et à nous plonger dans un autre temps, celui de la beauté éphémère d'un jardin flamand et de son vieux gardien.