Abolition de la conscience en civilisation marchande, règne de la valeur - Philippe Riviale

Abolition de la conscience en civilisation marchande, règne de la valeur

Philippe Riviale

L'Harmattan | mai 2017
36,10 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
38,00 €
Disponibilité en ligne
à commander
Expédié sous 8 j
Existe aussi en version numérique : pdf

Ce que dit l'éditeur

Abolition de la conscience en civilisation marchande, règne de la valeur

L'objet qui donne le thème de cet ouvrage est la conscience, et son abolition au profit de l'individu tout fait, toujours neuf et jamais usé ; qui n'est pas infecté par ce mal du fond obscur de l'humain, qui, nous dit-on, cherche à se faire jour. Mais chacun dispose d'une conscience ! Pourquoi s'embarrasser de dire ce qu'elle est ? Parce qu'il n'est pas de conscience a priori, mais une obligation de rechercher qui nous sommes, afin de nous tirer de la torpeur du déjà-là, de la supposée réalité, de l'en-soi du monde. Poser une conscience déjà faite, c'est poser une évidence illusoire ; une mystification où l'on nous dit, pour nous alléger l'existence, que chacun peut, dans son bon sens et en utilisant les informations disponibles, comprendre le monde dans lequel il vit, et juger à bon droit des torts et des raisons, du bien et du mal. J'ai de bonnes raisons de me croire libre ; donc je suis libre ! De bons auteurs nous ont asséné, sous la bannière de la civilisation marchande, également dénommée société libre, le discours de la réalité positive, la chose en soi, au sein de laquelle nous, individus, jugeons et sommes jugés en valeur, selon des valeurs.

L'obligation en nous d'élaborer une conscience s'est dissipée, comme un malaise en civilisation. Dans l'existence, nous croyons trouver des repères aisés ; on nous affirme que la conscience est là ; que les idées y sont aussi, sans effort de notre part. Voilà une tragique illusion de réalité, l'oubli de ce que Descartes, Kant, Fichte voulurent tirer au clair ; la mémoire très superficielle des sables où Hegel ensevelit la conscience, que Heidegger n'eut qu'à rejeter hors l'étant là. L'abandon de l'âme, cet accessoire superflu, est allé de pair avec le surgissement de la valeur ; les docteurs ont examiné la conscience et l'ont jugée malade, malencontreuse, irresponsable, symptomatique de vaines croyances. La valeur, elle, ne ment pas !

Résumé

Comment se livrer à une pensée autonome débarrassée des préjugés et des idées admises, et se prémunir contre l'idée sophistique que toutes les opinions sont possibles et équivalentes. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
3 mai 2017
Collection(s)
Ouverture philosophique
Rayon
Philosophie, éthique
EAN
9782343120393
Nombre de pages
336 pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0 cm x 14.0 cm x 1.8 cm
Poids
518 g
nothumb-auteur.jpg

À propos de l'auteur

Philippe Riviale

Philippe Riviale se consacre à l'étude des philosophes politiques du XIXè et aux mouvements de révolte de cette période, avec l'idée fondamentale que la recherche historique est d'abord une démarche philosophique.