L'ombre de l'image : de la falsification à l'infigurable

L'ombre de l'image : de la falsification à l'infigurable

Champ Vallon | janvier 2003
27.55 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
29.00 €
Disponibilité en ligne
Expédié entre 9 et 15 jours

Ce que dit l'éditeur

Toute image a-t-elle vraiment une ombre ? À moins que l'ombre, peinte ou sonore, ne produise une image. Bref, qui, de l'image ou de l'ombre, l'emporte ? Ajoutons à cela les multiples clins d'oeil, les repentirs iconologiques, les astuces inhérentes au monde du spectaculaire, les présences d'absence habiles à hanter toute oeuvre, qu'elle relève de la littérature, de la peinture, de la photographie, du théâtre, ou du cinéma, voire de la psychanalyse. Bref, reprises, transpositions, falsifications, recréations ou, changeons de registre : épure, conquête de l'authentique, les manifestations de l'art ont maille à partir avec l'ombreux qui vite devient tantôt ombrageux, tantôt ombrant ! De même les arts de l'empreinte, depuis l'origine du dessin jusqu'à l'horreur d'Hiroshima et ses fulgurances lumineuses susceptibles d'éliminer l'image comme l'ombre, sont-ils toujours en étroite relation avec la mort et l'ineffable ? Mais l'infigurable, trace de l'inhumain, ne peut-il aussi se transformer en trop de visible ? Voir s'accompagnerait alors de quelque hystérie, capable de retentir sur la part de l'ombre liée à toute figure, sauf celle du vampire, et de faire des marges, des blancs, des silences autant de fragiles demeures, inséparables cependant de la représentation. Donner à voir implique ainsi sûrement un intime partage avec quelque secrète dispense des ombres. C'est ce que l'oeuvre du cinéaste Alexandre Sokurov, si familier du langage pictural, confirme, au cours d'un hommage, à sept voix, rendu à son film Élégie de la traversée (2001). Le jeu énigmatique des ombres, spécifique de sa «touche» comme d'un certain traitement de la mélancolie, valorise tantôt le documentaire dans la fiction, tantôt le rêve dans la sèche réalité. La nostalgie, évocatrice de tant d'images, libère, là aussi, des ramifications propres à stimuler un nouvel art de créer, et peut-être même de penser les ombres.

Résumé

Cette étude, issue des actes d'un colloque du Centre de recherche sur les images et leur relations (CRIR), consacré à l'ombre de l'image, en mai 2002, analyse le rôle de l'ombre dans les arts : photographie, cinéma, peinture, théâtre... Avec une interview du cinéaste Alexandre Sokurov donnée à G. Nivat. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
15 janvier 2003
Collection(s)
L'Or d'Atalante
Rayon
Arts généralités
Contributeur(s)
Murielle Gagnebin (Directeur de publication)
EAN
9782876733640
Nombre de pages
402 pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0 cm x 15.0 cm x 2.8 cm
Poids
584 g