La part du langage : pratiques professionnelles en formation

Ce que dit l'éditeur

La part du langage : pratiques professionnelles en formation

Cet ouvrage porte sur la formation initiale et continue des professionnels de l'éducation, de l'enseignement et de la santé. C'est là un domaine de recherche fécond, sous-tendu par des questions vives qui ne sont pas sans enjeux pour les praticiens. Qu'il s'agisse d'enseignants novices, d'éducateurs en devenir ou de futurs soignants, comment concilier les expériences singulières égrainées au fil des espaces de formation ? Comment intégrer et développer les savoirs propres à ces espaces et aux pratiques dans lesquelles ils s'incarnent ? A l'évidence, ces questions ne peuvent être dissociées de l'activité des formateurs. Qu'il s'agisse de tuteurs, de mentors ou de conseillers, quelles places les formateurs à la pratique professionnelle assignent-ils aux apprenants ? Comment contribuent-ils à l'élaboration d'une expérience professionnelle en construction ? Et quelles résistances rencontrent-ils dans l'exercice de leur pratique d'accompagnement ?

Pour répondre à ces questions, les contributions rassemblées dans cet ouvrage poursuivent un double objectif. D'une part, elles donnent à voir et à comprendre des pratiques réelles de formation, au moyen d'un travail minutieux d'observation et de description. D'autre part, elles prennent au sérieux la problématique du langage et l'idée selon laquelle les pratiques professionnelles en formation sont profondément façonnées par des discours en interaction.

Fruit d'un symposium tenu dans le cadre des 13èmes rencontres du Réseau de Recherche en Education et en Formation (REF) à l'Université de Genève, cet ouvrage réunit neuf chapitres produits par des chercheurs français, suisses, belges et canadiens, tous spécialisés dans le domaine de la formation professionnelle des adultes. L'ouvrage est coordonné par Kristine Balslev (Université de Genève), Laurent Filliettaz (Université de Genève), Solange Ciavaldini-Cartaut (Université de Nice Sophia-Antipolis) et Isabelle Vinatier (Université de Nantes).