Les dernières lettres : d'un jeune résistant alsacien assassiné par la barbarie nazie : 23 janvier 1943-31 mai 1943 - René Birr

Les dernières lettres : d'un jeune résistant alsacien assassiné par la barbarie nazie : 23 janvier 1943-31 mai 1943

René Birr

Scribest | octobre 2019
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Ce que dit l'éditeur

« René fut mon camarade et mon meilleur ami. Nous avions le même âge. Ensemble, nous avons usé nos fonds de culotte sur les bancs de l'école communale. [...] Et surtout, malgré notre jeune âge, nous avons milité ensemble, lui aux Jeunesses communistes, moi aux Jeunesses socialistes.

C'est ainsi qu'avec un troisième camarade, Henri Kopf qui, lui, était un lecteur de L'OEuvre, journal radical-socialiste, nous prenions chaque jour le train pour aller au lycée à Colmar. Témoignage de notre amitié et de notre respect mutuel, et dans Raymond Olff en 1944 d'union du Front Populaire, nous achetions chaque matin de manière aléatoire L'Humanité, Le Populaire et L'OEuvre que nous échangions entre nous avant lecture...

Ensemble avec René, dans l'union la plus étroite, nous avons lutté pour les idéaux du Front Populaire ; nous avons manifesté pour le soutien à l'Espagne républicaine, contre l'agression fasciste, ensuite contre le sinistre accord de Munich, antichambre de la guerre et de l'occupation.

Puis, l'invasion nazie nous sépara. Le dernier souvenir que je reçus de lui fut une photo le montrant, rieur au milieu de ses camarades de travail (voir p. 38). René était resté en Alsace, vouant sa vie à la lutte contre l'envahisseur fasciste, alors que, réfugié dans la zone sud, j'avais, quant à moi, rejoint une unité des Francs-Tireurs et Partisans.

C'est en février 1943 que j'appris l'affreuse nouvelle de sa condamnation à mort, en même temps que celles d'Eugène Boeglin, d'Adolphe Murbach et d'Auguste Sontag avec qui j'étais également lié d'amitié et qui était l'instituteur de mon frère.

Lorsqu'au printemps 1945, encore sous l'uniforme, j'ai retrouvé mon village, ma première démarche fut pour Eugène, le père de René.

Sa maman n'avait pas survécu à son chagrin. »
Raymond Olff, Strasbourg, janvier 2018
(texte d'une allocution tenue le 17 mai 2002 pour la parution du livre de Léon Tinelli)

Résumé

L'ouvrage présente les huit dernières lettres du résistant alsacien René Birr après sa condamnation à mort par le Volksgerichtshof, à Strasbourg, le 23 janvier 1943. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
30 octobre 2019
Collection(s)
Les contemporains
Rayon
Biographies
Contributeur(s)
Raymond Olff (Editeur scientifique (ou intellectuel))
EAN
9791092758122
Nombre de pages
39 pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0 cm x 14.0 cm x 0.4 cm
Poids
80 g

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