La voie de la miséricorde
Anne Bernet
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa voie de la miséricorde « Elle avait mis du temps à le comprendre, et à l'admettre ; pour dire la vérité, elle n'en avait pas été contente tous les jours, il lui était arrivé de renâcler. Elle avait avancé néanmoins, sans épargner ses forces ni compter ses peines, guidée par l'amour qu'elle portait au Christ, et la certitude, dont aucune épreuve n'avait jamais triomphé, qu'elle pourrait toujours s'appuyer sur lui, qu'il ne la laisserait manquer de rien, quoi qu'il arrivât. Elle ne s'était pas trompée, et il ne l'avait pas trompée. Elle savait aussi, avec une clarté aveuglante, que son œuvre représentait beaucoup plus qu'un refuge accordé à des femmes en détresse qui avaient rarement choisi la voie du vice et du péché sur laquelle elles s'étaient engagées. Thérèse n'avait pas travaillé à rendre de bonnes citoyennes à la société civile, comme l'assurait M. de Hercé autrefois, elle avait œuvré à peupler le royaume des Cieux. Et c'était autrement important. » Thérèse Agathe Rondeau naît le 6 octobre 1793 à Laval en Mayenne. Jeune repasseuse lavalloise, elle aspire à vingt ans à consacrer toute sa vie à Dieu. Sous l'inspiration de son père spirituel, en 1818, elle vient au secours de celles qu'on appelle « les filles perdues », objets de mépris social, et abandonnées à leur misère et leur solitude. Son objectif sera humain et spirituel : leur rendre leur dignité et leur honneur d'enfant de Dieu. Son œuvre, Notre-Dame de la Miséricorde, soutiendra des centaines de jeunes filles. Elle sera aussi le berceau d'une autre vocation : sainte Faustine, religieuse polonaise, à l'origine d'une dévotion à la Divine Miséricorde. D'une plume toujours élégante et précise, Anne Bernet nous plonge avec éblouissement dans l'épopée historique d'une belle âme de France au début du XIXe siècle. |
RésuméRepasseuse issue d'un milieu modeste, née à Laval en 1793, Thérèse Rondeau aspire à consacrer sa vie à Dieu et, dès 1818, vient en aide à celles qu'on nomme les filles perdues, dans l'espoir de leur rendre leur dignité. Son oeuvre, Notre-Dame de la Miséricorde, devient le berceau d'une messagère spirituelle en la personne de soeur Faustine, religieuse dans la branche polonaise de la congrégation. ©Electre 2024 |
Caractéristiques EAN
9791033614555
Nombre de pages
509
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
2.3
cm
Poids
660
g
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À propos de l'auteurAnne Bernet, journaliste qui signe des articles sur la culture, la littérature et l'actualité religieuse dans de nombreux périodiques français et suisses, est l'auteur de nombreuses biographies religieuses et historiques et de romans pour la jeunesse. |