Excalibur, Durendal, Joyeuse : la force de l'épée
Martin Aurell
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurExcalibur, Durendal, Joyeuse La force de l'épée Excalibur, Durendal ou Joyeuse, ces noms évoquent spontanément un riche imaginaire médiéval. Attribuer un nom propre à l'épée est une invention du Moyen Âge, significative de la personnalité de cet artefact exceptionnel, nullement inanimé. En symbiose avec son porteur, qui n'hésite pas à lui parler comme à une compagne, elle ne donne pas seulement la mort, elle vit, dégage de la lumière, est dotée d'une voix. Invincible, elle peut aussi se briser entre les mains d'un félon ou d'un couard. Un forgeron aux pouvoirs mythiques en est le créateur. Seul le chevalier aristocratique la reçoit au cours de l'adoubement... ou des mains d'une fée. Symbole du pouvoir du roi et de ses auxiliaires de la noblesse, elle est au coeur de la théorie des deux glaives, une profonde réflexion politique séparant le religieux du séculier dans la gouvernance de la société. Martin Aurell éclaire l'histoire de cet objet fascinant à la fois destiné à l'usage de la force, porteur de nombreux pouvoirs et paré de l'attrait du merveilleux. |
RésuméUne découverte de la symbolique de l'épée au Moyen Age, à la fois outil fonctionnel, objet d'art et artefact animé dégageant une force surnaturelle qui rend son porteur invincible. Signe de la prépondérance sociale de ce dernier, l'épée représente également le pouvoir royal et la guerre et concrétise l'usage de la violence légitime en société. ©Electre 2024 |
Caractéristiques EAN
9782130829553
Nombre de pages
316
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
1.8
cm
Poids
432
g
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À propos de l'auteurMartin Aurell, historien médiéviste, est d'origine catalane, mais a fait ses études en France et s'est spécialisé dans deux domaines de recherche : les Plantagenêt et la noblesse, en particulier provençale. Il vient de publier un ouvrage sur le croisades. |