Brancusi aux Indépendants : Paris, 1920 : l'homme qui rabote les femmes
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurCinq ans, j'ai travaillé, j'ai simplifié, et j'ai fait dire à la matière l'inexprimable. En effet, qu'est-ce, au juste, qu'une femme ? Un sourire sur des chiffons, avec de la peinture aux joues. Mais ce n'est pas « la femme ». Pour dégager cette entité, pour ramener dans le domaine sensible ce type éternel des formes éphémères, cinq ans, j'ai simplifié, raboté mon oeuvre. Et je crois, enfin vainqueur, avoir dépassé la matière. D'ailleurs, c'est tellement dommage de gâter une belle matière, en y creusant des petits trous pour les yeux, les cheveux, les oreilles. Et ma matière est si belle, en ses lignes sinueuses, qui brillent comme de l'or pur et qui résument, en un seul archétype, toutes les effigies féminines de la terre...
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RésuméLa sculpture Princesse X de C. Brancusi a fait l'objet d'un scandale à Paris en 1920. Cette oeuvre phallique, provocatrice, a été retirée une première fois du Salon des indépendants afin de ne pas troubler la visite d'un ministre, puis une seconde fois à la suite de plaintes pour indécence. R. Dévigne a consacré le premier article à cette affaire en interrogeant le sculpteur d'origine roumaine. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
15 avril 2024
Collection(s)
Ecrits d'artistes
Rayon
Essais sur l'art : esthétique
Contributeur(s) Roger Dévigne
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782840683407
Nombre de pages
37
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
0.5
cm
Poids
58
g
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