Science et conscience : avantages et problèmes du progrès techniques
Franco Ferrarotti
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLes femmes et les hommes qui ont choisi la science comme but de leur vie aiment se penser totalement libres d'obligations vis-à-vis de la société. Au point de vue moral, ils considèrent la science comme une valeur en elle-même et, de ce fait, neutre en ce qui concerne ses implications sociales et ses conséquences éthiques et politiques. Dans l'antiquité, on sait qu'Archimède a participé à la résistance de Syracuse, lors du siège des Romains, en concevant ses « miroirs de feu ». Mais après la capitulation, il a brûlé les notes où il avait consigné le mode de fabrication de son invention. En revanche Enrico Fermi, dès qu'il parvient à la scission contrôlée de l'atome, débarque à Chicago et télégraphe au Président des États-Unis : « Le navigateur italien est arrivé. Il attend instructions ». La neutralité morale et sociale de la science est évidemment impossible. Il se peut que, après Hiroshima et Nagasaki, les « Dissenting Colleges » se multiplient. À l'heure actuelle, l'humanité n'a pas d'assurance contre son anéantissement. |
RésuméUn essai dans lequel l'auteur proclame que face à l'Etat, l'homme de science est sans défense et naturellement soumis. Il interroge les rapports conflictuels entre société et science, notamment la vocation sociale de cette dernière, qui devient une nouvelle base de légitimité du système social et du consensus entre les individus. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
9 juillet 2024
Collection(s)
Sciences sociales
Rayon
Sociologie et anthropologie
EAN
9788869764202
Nombre de pages
81
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
11.0
cm x
1.0
cm
Poids
100
g
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