Adam Lux : dix tableaux de la vie d'un révolutionnaire allemand
Stefan Zweig
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« L'Histoire est-elle juste ? » Paris, 13 juillet 1793. Charlotte Corday, 24 ans, assassine Marat, symbole de la Terreur. Quatre Jours plus tard, elle est guillotinée. Pour le Jeune et enthousiaste philosophe Adam Lux dont les idéaux révolutionnaires ont volé en éclats face à l'ultraviolence politique, quelque chose de très intime se brise aussitôt. Dans un geste suicidaire, il rédige alors et publie un éloge ardent de Charlotte Corday qui le conduit, lui aussi, à la guillotine. Stefan Zweig a consacré à cet homme venu d'Allemagne participer à une révolution, qui refusait de mentir et qui mourut dans l'adoration politique d'une femme cette pièce étonnante et méconnue, traversée par trois thèmes : les idéaux déçus, l'engagement des intellectuels, et la difficulté à faire les bons choix. On trouvera en annexe, pour la première fois republié, l'éloge de Lux à celle que Lamartine appellera « l'ange de l'assassinat ». |
RésuméS. Zweig met en scène la carrière tragique de ce député de l'éphémère République de Mayenne, venu à Paris en 1793 et qui périt sur la guillotine pour avoir publié un éloge de Charlotte Corday. Interrogation fondamentale sur le devenir des révolutions, cette pièce illustre la vision pessimiste, mais lucide, d'un écrivain qui refuse de sacrifier l'homme à l'idéologie. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
20 octobre 2021
Collection(s)
Petite bibliothèque Payot
Rayon
Poche : autres collections
Contributeur(s) Olivier Mannoni
(Traducteur), Antoine de Baecque
(Préfacier) EAN
9782228929301
Nombre de pages
205
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
11.0
cm x
1.3
cm
Poids
90
g
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À propos de l'auteurStefan Zweig est la parfaite incarnation de l'artiste d'origine juive qui dominait la vie culturelle et intellectuelle viennoise au début du XXème siècle. Témoin deux fois de l'écroulement du Monde d'hier et contraint à l'exil par l'Anschluss, il ne supporta pas cet apparent triomphe de la barbarie et se suicida au Brésil en 1942. |