Art et violence : vies d'artistes entre XVIe et XVIIIe siècles : Italie, France, Angleterre
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« Qu'ils crèvent les artistes ! » clamait le metteur en scène Kantor au titre d'une de ses pièces, désignant une violence au moins incongrue. L'histoire des arts nous porterait spontanément à situer l'activité artistique du côté de la civilisation et donc d'un supposé renoncement à la violence. La grande Histoire a été d'abord celle des guerres. Le premier historien de l'art, Giorgio Vasari, regarde quant à lui vers un autre héroïsme, qui entretient une relation complexe avec une société en voie de transformation où l'artiste se fait une place dans l'histoire et dans la cité. Entre XVIe et XVIIIe siècles, à l'heure où il devient une figure significative, peut-être majeure, de la vie sociale, quelle affaire l'artiste a-t-il avec la violence ? Des historiens de la littérature et des arts explorent ici l'imaginaire et les formes mobilisés pour rendre compte des violences qu'engendrent la concurrence, la passion du travail, le conflit avec commanditaires ou institutions, et les polémiques esthétiques, dans l'idée de mieux comprendre les racines de notre mythologie de l'art. |
RésuméUne analyse de l'imaginaire de la violence qui a influencé les artistes à l'époque moderne, violence engendrée par la passion du travail, les polémiques esthétiques, la concurrence, les institutions et les commanditaires. Actes du colloque international organisé les 9 et 11 décembre 2010 (Sorbonne Nouvelle-Paris 3, Maison d'Italie). ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
19 avril 2012
Collection(s)
L'esprit des lettres
Rayon
Essais sur l'art : esthétique
Contributeur(s) René Démoris
(Directeur de publication), Florence Ferran
(Directeur de publication), Corinne Lucas-Fiorato
(Directeur de publication) EAN
9782843211379
Nombre de pages
332
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
2.5
cm
Poids
470
g
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