Kafka, pour une littérature mineure
Gilles Deleuze , Félix Guattari
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurKafka Pour une littérature mineure Force de Kafka. Politique de Kafka. Déjà les lettres d'amour sont une politique où Kafka se vit lui-même comme un vampire. Les nouvelles ou les récits tracent des devenirs-animaux qui sont autant de lignes de fuite actives. Les romans, illimités plutôt qu'inachevés, opèrent un démontage des grandes machines sociales présentes et à venir. Au moment même où il les brandit, et s'en sert comme d'un paravent, Kafka ne croit guère à la loi, à la culpabilité, à l'angoisse, à l'intériorité. Ni aux symboles, aux métaphores ou aux allégories. Il ne croit qu'à des architectures et à des agencements dessinés par toutes les formes de désir. Ses lignes de fuite ne sont jamais un refuge, une sortie hors du monde. C'est au contraire un moyen de détecter ce qui se prépare, et de devancer les « puissances diaboliques » du proche avenir. Kafka aime à se définir linguistiquement, politiquement, collectivement, dans les termes d'une littérature dite « mineure ». Mais la littérature mineure est l'élément de toute révolution dans les grandes littératures. |
RésuméUne entrée dans les oeuvres de Kafka autour des thèmes tels que : le contenu et expression ; un Oedipe trop gros ; la littérature mineure ; les composantes de l'expression ; l'immanence et désir ; la prolifération des séries ; les connecteurs ; les blocs, séries, intensités ; qu'est-ce qu'un agencement ? ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 janvier 1975
Collection(s)
Critique
Rayon
Gilles Deleuze
EAN
9782707300584
Nombre de pages
159
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.2
cm
Poids
190
g
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À propos de l'auteurGilles Deleuze est un philosophe dont l'enseignement et la pensée ont marqué sa génération. De l'histoire de la philosophie, il est passé à une métaphysique et une réflexion sur l'art qui ont eu un grand retentissement. |