Du goût : de Montesquieu à Brillat-Savarin : de l'esthétique galante à l'esthétique gourmande
Suzanne Simha
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur«L'expérience esthétique n'est autonome que lorsqu'elle se débarrasse du goût culinaire» écrit Adorno. À ce déni de la sensibilité et du plaisir sensuel, on préférera ici une autre présentation de la notion de goût : avec Voltaire, Montesquieu et Brillat-Savarin, on prendra en compte le goût lui-même - et non seulement sa métaphore. On cherchera le raffinement et la délicatesse du goût non seulement dans les sphères supérieures de l'existence, mais dans les relations primordiales de la vie, celle de la consommation, de la préparation et de la production, ainsi que le voulait Charles Fourier, beau-frère de Brillat-Savarin. À travers les textes ici étudiés, on cherchera à dépasser le divorce, qui semble s'être installé entre le jugement esthétique et le plaisir esthétique, et on tentera par-là de redonner, par une réévaluation du goût culinaire, une assise réelle, vitale et réconfortante à la notion de goût comme sentiment délicat. |
RésuméCet essai étudie l'esthétique du goût à travers une analyse comparée de L'essai sur le goût de Montesquieu et La physiologie du goût de Brillat-Savarin. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
24 novembre 2011
Collection(s)
Hermann philosophie
Rayon
Charles-Louis de Montesquieu
EAN
9782705681036
Nombre de pages
320
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
15.0
cm x
2.4
cm
Poids
489
g
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