Le philhellénisme franco-allemand, 1815-1848
Sandrine Maufroy
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurL'Allemagne a construit sa culture littéraire et politique propre en invoquant une relation privilégiée avec la Grèce antique : les noms de Winckelmann, de Goethe ou de Wilhelm von Humboldt suffisent à le rappeler. L'une des conséquences de cette idée de parenté spirituelle fut l'engagement en faveur d'une nation grecque indépendante. Cette évolution est indissociable d'un contexte plus large : le mouvement philhellène des années 1820 fut l'un des premiers mouvements d'opinion d'ampleur européenne, et il ne peut être compris que si l'on prend en compte l'engouement renouvelé pour la Grèce antique depuis le milieu du XVIIIe siècle. Le recours aux références grecques antiques pour constituer une culture spécifiquement allemande s'opéra largement dans le dialogue et l'opposition avec la France. En étudiant les formes d'instrumentalisation des références grecques antiques en France et en Allemagne, puis en analysant trois cas de collaboration philhellène (Hase, Thiersch, Fauriel) impliquant des hommes de lettres français, allemands et grecs, ce livre propose un éclairage nouveau sur la représentation de l'amitié entre les peuples qui contribua à la fois à l'affirmation de nationalités distinctes et à la définition de l'idée de civilisation européenne commune. |
RésuméEssai sur la diffusion depuis l'Allemagne du Sud et la Suisse germanique du mouvement européen de philhellénisme. Analyse son rôle dans la construction de l'identité culturelle et politique allemande au XIXe siècle, et les transferts culturels entre Allemagne et France qui ont suivi sa diffusion, à partir des exemples de Karl Benedikt Hase, Claude Fauriel et Friedrich Thiersch. ©Electre 2024 |
Caractéristiques EAN
9782701155302
Nombre de pages
317
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.7
cm
Poids
390
g
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