Appels aux Européens
Stefan Zweig
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurInédites en français, ces deux conférences traitent de l'Europe, sujet qui a préoccupé Stefan Zweig une grande partie de sa vie et plus encore au cours de ses dix dernières années. Exilé en Angleterre dès 1934, témoin horrifié de l'annexion de l'Autriche par le Troisième Reich en mars 1938, installé au Brésil où sa seconde épouse et lui-même se donnent la mort le 22 février 1942, il vécut la destruction de la civilisation européenne comme une tragédie personnelle et son dernier chef-d'oeuvre Le Monde d'hier porte le sous-titre «souvenirs d'un Européen». Zweig plaide pour une unification de l'Europe qui passerait également par la culture et l'humanisme. Bien éloignée de la Realpolitik de notre époque eurosceptique, sa vision de l'organisation du continent dérangera ceux qui se moquent de l'idéalisme politique. Mais elle captivera ceux qui cherchent des voies nouvelles pour sortir de l'impasse au bout de laquelle le projet européen arrivera bientôt si rien n'est fait pour le sauver. Parce qu'ils étaient résolument inactuels au moment de leur conception, les appels de Zweig à un sursaut européen sont d'une actualité brûlante. La longue préface de Jacques Le Rider le rappelle avec force. |
RésuméTextes inédits où l'écrivain, dans les années 1930, développe sa conception de l'Europe : une Europe de la culture et de l'humanisme loin de ce qu'elle est aujourd'hui. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 mai 2014
Collection(s)
Omnia
Rayon
Littérature allemande
Contributeur(s) Jacques Le Rider
(Préfacier), Jacques Le Rider
(Traducteur) EAN
9782841005628
Nombre de pages
143
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
0.9
cm
Poids
89
g
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À propos de l'auteurStefan Zweig est la parfaite incarnation de l'artiste d'origine juive qui dominait la vie culturelle et intellectuelle viennoise au début du XXème siècle. Témoin deux fois de l'écroulement du Monde d'hier et contraint à l'exil par l'Anschluss, il ne supporta pas cet apparent triomphe de la barbarie et se suicida au Brésil en 1942. |