La condition ouvrière : et autres textes
Simone Weil
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« Que le travail ne tire pas vers en bas ceux qui l'exécutent. » Comment sortir de la souffrance et de la servitude au travail ? En se le réappropriant pour lui donner du sens. Voulant ressentir l'oppression comme la ressentent les opprimés, et poursuivre le plus authentiquement son projet de définition d'une société libre, Simone Weil est entrée à l'usine en décembre 1934. Tour à tour découpeuse, emballeuse, fraiseuse, enchaînant les maladies et les accidents du travail, les renvois et les mises à pied, la philosophe rebelle a fait l'expérience de la machine, de la soumission, de l'humiliation, de l'inégalité pendant près d'un an. La brutalité de cet esclavage l'a marquée à vie. En témoignent les quatre textes fameux de ce recueil : « La vie et la grève des ouvrières métallos », « La condition ouvrière », « Expérience de la vie d'usine » et « Condition première d'un travail non servile ». Tous illustrent qu'une émancipation est possible. |
RésuméLa condition ouvrière (1937) décrit l'expérience de S. Weil, entrée comme manoeuvre dans une usine afin de partager la vie des ouvriers dans une organisation du travail tayloriste. Ce recueil comporte en outre les textes suivants : La vie et la grève des ouvriers métallos (1936), Expérience de la vie d'usine (1941) et Condition première d'un travail non servile (1941). ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 février 2022
Collection(s)
Petite bibliothèque Payot
Rayon
Simone Weil
EAN
9782228928670
Nombre de pages
121
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
11.0
cm x
0.9
cm
Poids
82
g
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À propos de l'auteurSimone Weil est une philosophe d'origine juive d'abord militante communiste anti-stalinienne qui souhaite un temps partager la vie de la classe ouvrière puis convertie au christianisme à la veille de la guerre. Résistante elle quitte la France pur Londres à l'invasion de la zone libre et meurt l'année suivante de la tuberculose. |