Le principe de cruauté
Clément Rosset
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe principe de cruauté Il n'y a probablement de pensée solide - comme d'ailleurs d'oeuvre solide quel qu'en soit le genre, s'agît-il de comédie ou d'opéra-bouffe - que dans le registre de l'impitoyable et du désespoir (désespoir par quoi je n'entends pas une disposition d'esprit portée à la mélancolie, tant s'en faut, mais une disposition réfractaire absolument à tout ce qui ressemble à de l'espoir ou de l'attente). Tout ce qui vise à atténuer la cruauté de la vérité, à atténuer les aspérités du réel, a pour conséquence immanquable de discréditer la plus géniale des entreprises comme la plus estimable des causes. Réfléchissant sur cette question, je me suis demandé si on pouvait mettre en évidence un certain nombre de principes régissant cette « éthique de la cruauté », - éthique dont le respect ou l'irrespect qualifie ou disqualifie à mes yeux toute oeuvre philosophique. Et il m'a semblé que ceux-ci pouvaient se résumer en deux principes simples, que j'appelle « principe de réalité suffisante » et « principe d'incertitude ». |
RésuméLa réalité est cruelle parce que l'homme sait qu'il va mourir et qu'il y a aucune échappatoire. De là, Rosset propose une éthique de la cruauté pour s'accommoder du pire. Cette éthique tient en deux principes : celui de la réalité suffisante ( le réel se suffit à tout) et celui de l'incertitude (toute vérité est douteuse). ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 janvier 1988
Collection(s)
Critique
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782707311801
Nombre de pages
92
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
0.9
cm
Poids
112
g
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À propos de l'auteurClément Rosset, philosophe français qui a derrière lui une longue carrière universitaire, est un disciple de Schopenhauer et de Nietzsche, en qui il voit les précurseurs des philosophes de l'absurde du XXè siècle. |