Le jardin des supplices
Octave Mirbeau
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe Jardin des supplices n'est pas seulement le catalogue de toutes les perversions dans lesquelles s'est complu l'imaginaire de 1900. L'ouvrage exprime aussi l'ambiguïté de l'attitude d'un Européen libéral, mais Européen avant tout, devant le colonialisme et ce qu'on n'appelait pas encore le Tiers Monde. Pour Mirbeau, la Chine est le lieu des plaisirs mortels et, par leur système pénal et l'invraisemblable raffinement de leur cruauté, les Chinois ne peuvent être à ses yeux que des barbares : Emmanuelle sur fond de guerre du Viêt-nam, comme l'écrit Michel Delon. Mais les Chinois vivent dans une société plus solidaire et matériellement moins asservie que la nôtre. Et surtout ils sont d'admirables artistes. Tel est le paradoxe de la Chine : un jardin de supplices mais aussi les plus belles porcelaines, les plus beaux bronzes que l'on ait jamais faits. «Voici donc les Barbares à peau jaune dont les civilisés d'Europe à peau blanche violent le sol. Nous sommes toujours les mêmes sauvages, les mêmes ennemis de la Beauté.» |
RésuméLe narrateur, un politicien envoyé à Ceylan, rencontre miss Clara et la suit en Chine. Elle le conduit visiter le bagne de Canton où ils assistent à de sinistres supplices et entendent le récit du bourreau. Plus tard, Clara se fait conduire dans un bordel flottant. Un roman de fantasmes érotiques et morbides. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
5 avril 1988
Collection(s)
Folio
Rayon
Folio
Contributeur(s) Michel Delon
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782070378999
Nombre de pages
352
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.5
cm
Poids
180
g
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