Et pourtant, Christ nous avait libérés du sacré : essai
Michel Barlow
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEt pourtant Christ nous avait libérés du sacré Le langage commun a tendance à confondre les termes religieux et sacré : art sacré, musique sacrée, etc. Et pourtant, si le religieux semble fait pour relier l'humain au divin, le sacré, étymologiquement, désigne ce qui est séparé. Il trace une frontière infranchissable (sous peine de sacrilège) entre le domaine divin et tout le reste, qualifié de profane (étymologiquement : hors du temple). Jésus, le Christ, détruit de fond en comble ce modèle de sacralité païenne et séparatrice. Au lieu d'isoler le divin et l'humain, il les met en étroite communion, en lui-même qui est pleinement divin et pleinement humain, mais aussi dans la morale qu'il propose : « Ce que vous faites au plus désolant des humains, c'est à Dieu que vous le faites ». Comment comprendre, dès lors, que la plupart des Églises chrétiennes aient réintroduit une sacralité séparatrice et donc païenne dans leurs liturgies, leurs pratiques de piété, la formulation de leurs dogmes, leurs principes éthiques et leur organisation institutionnelle ? |
RésuméUne réflexion sur les symboles religieux chrétiens et sur la place qu'ils doivent prendre dans la société civile. Signes ostentatoires de la foi, ces objets s'affichent au cou des croyants, à l'intérieur et à l'extérieur de leurs bâtiments, ayant déclenché tour à tour les plus nobles motivations (rassemblement, charité, etc.) comme les pires (Inquisition, croisades, etc.). ©Electre 2024 |
Caractéristiques EAN
9782354722715
Nombre de pages
119
pages
Reliure
Broché
Dimensions
14.0
cm x
14.0
cm x
cm
Poids
320
g
|
À propos de l'auteurMichel Barlow, docteur en philosophie et en sciences de l'éducation, est d'abord un pédagogue, auteur de nombreux ouvrages spécialisés, qui a enseigné dans tous les contextes. Chrétien fervent, il a aussi étudié la théologie, suivi les évolutions de l'Eglise jusqu'au jour où il a décidé de se convertir au protestantisme. |