L'éternel dans le fini : rencontre de Maître Eckhart et de Simone Weil - Philippe Riviale

L'éternel dans le fini : rencontre de Maître Eckhart et de Simone Weil

Philippe Riviale

L'Harmattan | février 2013
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Ce que dit l'éditeur

L'Éternel dans le fini

Rencontre de Maître Eckhart et de Simone Weil

Depuis que Heidegger a clos la porte du débat métaphysique, les gens sérieux ont reporté les espoirs du peuple sur la morale laïque, ou citoyenne ; bref, les autorités du penser-qui-compte nous ont fait passer le discours du matérialiste imaginaire. Cet homme-là ne croit qu'en lui-même, tel qu'il se réalise en civilisation marchande. Dans le privé, c'est-à-dire le premier cercle de sa sphère privée d'existence, il connaît l'angoisse métaphysique. C'est que, s'il est parfaitement capable de traiter les autres comme des pierres, il n'y parvient pas pour lui-même, et d'autant moins qu'il a accumulé beaucoup.

Nos maîtres à penser, de petits-maîtres en vérité, conseillent le sport et le développement durable comme remède aux plaies vives ; ce sont de tristes sires. Autrefois, Maître Eckhart (qui fut accusé d'hérésie) enseigna, éclairé par la joie, que le divin est en nous, non pas nous-mêmes dieux, mais dessein d'aller à l'éternité, amour du prochain, non pour ce qu'il est comme tel, mais en tant qu'il participe du désir de clarté, de justice et de partage. D'autres, que nous connaissons ou méconnaissons, éclairèrent le chemin. Puis vint Simone Weil, qui se nomme elle-même pécheresse (et fut accusée des pires crimes), et trouve, dans la souffrance d'exister, la tension vers ce qui dépasse la créature, l'inconnaissable qui tourmente les âmes refermées et rétives. Mieux vaut, dit-elle, ne pas croire en Dieu que prétendre le connaître, pis encore lui parler.

Il est en nous une liberté absolument inconditionnée, sans esprit de puissance ni de restitution, qui mène à la découverte du divin dans le moi, à l'instant où le moi s'efface et s'offre à l'être qui l'accueille. La vie tient en nous : ni illusion ni superstition ; ni élection ni châtiment.

Résumé

Autrefois, Maître Eckhart enseigna que le divin est en nous. Puis vint Simone Weil : mieux vaut, dit-elle, ne pas croire en Dieu que prétendre le connaître, pis encore lui parler. L'homme a une liberté absolument inconditionnée, sans esprit de puissance ni de restitution, qui mène à la découverte du divin dans le moi, à l'instant où le moi s'efface et s'offre à l'être qui l'accueille. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
7 février 2013
Collection(s)
Ouverture philosophique
Rayon
Philosophie, éthique
EAN
9782343001722
Nombre de pages
253 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 16.0 cm x 1.4 cm
Poids
420 g
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À propos de l'auteur

Philippe Riviale

Philippe Riviale se consacre à l'étude des philosophes politiques du XIXè et aux mouvements de révolte de cette période, avec l'idée fondamentale que la recherche historique est d'abord une démarche philosophique.