Vilamègbo : enfants d'Afrique en esclavage
William Luret
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurVilamègbo signifie «enfant confié» en langue mina du Togo. Selon une vieille coutume africaine, les villageois pauvres, incapables de nourrir et d'éduquer leurs enfants, les confiaient à leur proche famille. En échange de ces secours, les petits vilamègbo contribuaient aux tâches ménagères. Mais, sous l'emprise de la misère et des mirages lointains de l'abondance, les traditions ancestrales d'entraide sont aujourd'hui dévoyées. De nombreux parents vendent leur progéniture, un commerce clandestin, des filières de traite se développent et des bandes de trafiquants prospèrent. Des milliers d'enfants sont envoyés en camion ou en pirogue vers le Nigeria, le Gabon, le Bénin ou le Ghana. Les fillettes servent de portefaix sur les marchés, de marchandes des rues ou de domestiques. Les garçons sont livrés aux travaux forcés sur les plantations de cacao, de coton et dans les carrières de pierre. L'exploitation, les abus, les coups, les viols, un salaire de quelques pièces, et souvent la délinquance et la prostitution sont l'unique tribut de leur voyage. Les pays d'Afrique de l'Ouest sont les premiers pour-voyeurs de main-d'oeuvre enfantine. Réduits en esclavage, 400 000 enfants travaillent au Togo, 500 000 au Bénin. De nombreuses ONG s'emploient à combattre ce fléau qui s'étend. Les gouvernements, rongés par la pénurie et la corruption, se déclarent impuissants. |
RésuméTémoignage sur l'exploitation des enfants en Afrique. Vendus par leur famille trop pauvres à des trafiquants, 400.000 enfants travaillent au Togo et ils sont 500.000 au Bénin. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
11 avril 2007
Collection(s)
Document
Rayon
Problèmes et services sociaux
EAN
9782843374098
Nombre de pages
259
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
2.4
cm
Poids
417
g
|