Ethiopie 1904 : d'Addis Abäba à Ankobär : relation d'une exploration

Ce que dit l'éditeur

Éthiopie 1904

D'Addis Abäba à Ankobär

La grande passion de Marie et Georges Porquier sont les voyages dont ils ont laissé traces à travers nombre de petites relations.

Comment leur est venue l'idée d'un voyage en Éthiopie ? Georges était-il vraiment administrateur du chemin de fer de Djibouti à Addis Abäba ou n'a-t-il que quelques titres placés dans cette affaire ?

Les époux Porquier font une demande de financement auprès du gouvernement français et plus particulièrement du ministère de l'Instruction publique. Ils se proposent de recueillir « des documents précieux au point de vue géographique, ethnologique et commercial ». La réponse est négative, car M. Porquier est « réactionnaire et clérical ». Mais qu'à cela ne tienne. Ils se rendront tout de même en Éthiopie et obtiendront l'autorisation de voyager de l'empereur Ménélik, sous un prétexte un peu « tiré par les cheveux » de recherches minières dans une zone particulièrement sensible où était prisonnier et activement gardé le ras Mangasha.

Marie Porquier nous laissera le récit de cette expédition d'Addis Abäba à Ankober durant les mois d'octobre et novembre 1904. Seule femme à l'intérieur d'une colonne de soixante-dix personnes, elle nous apporte une belle description d'un environnement peu connu jusqu'alors et des hommes qui y vivent. Active, décidée, l'oeil avisé, elle nous livre un texte bien écrit, précis, simple, intelligent. Nous avons puisé dans les plaques photographiques pour éclairer cette vivante relation.