A chacun sa tragédie ? : retour sur la tragédie grecque : actes de la journée d'étude, Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis, avril 2006
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurÀ chacun sa tragédie ? Retour sur la tragédie grecque Au coeur d'innombrables débats depuis des siècles, la tragédie grecque alimente un flot nourri de publications. Philologues, philosophes, anthropologues, historiens ou encore psychanalystes n'ont de cesse de s'exprimer à son propos. Les uns dissertent sur le genre et sa naissance. D'autres discutent de ses diverses dimensions (politiques, sociales, religieuses, culturelles), quand ils ne commentent pas inlassablement les quelques pièces parvenues in extenso jusqu'à nous. Ces dernières décennies, on doit aux Anglo-Saxons d'avoir, par le biais des « Performance Studies », renouvelé l'interprétation des tragédies en montrant qu'elles étaient avant tout destinées à la scène. Plus récemment, ce sont deux points tenus naguère pour avérés qui ont été fortement remis en cause dans la littérature critique : la liaison tragédie-politique, d'une part ; le lien congénital et exclusif entre la tragédie grecque et la cité d'Athènes, d'autre part. Autres temps, autres perceptions et autres significations ? À chacun donc sa tragédie ? La question ainsi formulée n'a d'autre but que de souligner la richesse des résultats obtenus dès lors que l'on change de perspectives et envisage d'autres angles d'attaque. Ainsi le présent ouvrage montre au lecteur le sens nouveau qui se dégage des Perses d'Eschyle, une fois la pièce replacée dans le contexte commémoratif des années 470. Il met aussi en lumière l'apport de la littérature fragmentaire à notre appréhension du théâtre d'Euripide et la contribution de l'Ancienne et Moyenne Comédie à notre connaissance des tragédies contemporaines. Il présente enfin un bilan raisonné de ce que les tragédies des époques hellénistique puis romaine (sous le nom de « prétextes ») nous apprennent des différents avatars du genre. |
RésuméDeux aspects de l'historiographie sont ici battus en brèche : la lecture ultra-politique de la tragédie grecque, d'une part, et, d'autre part, le consensus non démontré autour de l'idée que le théâtre, et la tragédie en particulier, seraient entrés en décadence à la fin de l'époque classique. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
15 novembre 2007
Collection(s)
Histoire
Rayon
Littérature Antiquité et Moyen-Age
Contributeur(s) Brigitte Le Guen
(Directeur de publication) EAN
9782753504752
Nombre de pages
171
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
1.1
cm
Poids
315
g
|