Les affinités allemandes dans l'oeuvre de Maurice Maeterlinck : contribution à l'étude des relations du symbolisme français et du romantisme allemand - Paul Gorceix

Les affinités allemandes dans l'oeuvre de Maurice Maeterlinck : contribution à l'étude des relations du symbolisme français et du romantisme allemand

Paul Gorceix

Eurédit | juillet 2005
65.55 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
69.00 €
Disponibilité en ligne
Expédié entre 9 et 15 jours

Ce que dit l'éditeur

Dès 1885, Maurice Maeterlinck qui cherchait alors sa voie, découvre les écrits du mystique flamand du XIIIe siècle, Ruysbroeck l'Admirable. C'est une véritable illumination. « Dès que je l'ai vu, écrit-il, notre art ne nous semble plus suspendu dans le vide. Il nous a donné des racines. » À travers l'oeuvre du mystique, il touche pour la première fois au vrai symbole. La rencontre avec Novalis, l'auteur des Disciples à Saïs et des Fragments qu'il traduit, confirme Maeterlinck dans le choix d'une esthétique, fortement imprégnée de la tradition culturelle germanique, étendue au monde anglo-saxon, aussi bien allemand que flamand. Carlyle, W. Whitman, Poe, Swinburne, Emerson, etc. deviennent ses modèles au sein d'un mythe où se mêlent romantisme, idéalisme, préraphaélisme, bouddhisme, ésotérisme, sur fond de mythologie flamande. Maeterlinck construit une dramaturgie étrangère à la tradition française, fondée sur l'analogie de l'inexprimable, de la mort et sur la nostalgie d'une communion intuitive, empathique de l'âme avec la matière. Du même coup, sa production originale, spécifique - poésie, théâtre et essais confondus - contribue à fonder l'identité de la littérature française de Belgique.

Dans la postface de sa thèse, qui se présente comme une esquisse, l'auteur a voulu mettre en évidence ceci : Maeterlinck dont les oeuvres reçurent un accueil enthousiaste à Vienne entre 1890 et 1910, a joué un rôle de levain dans l'émergence de ce que les historiens de la littérature appellent « la modernité viennoise » (Wiener Moderne). La réflexion du penseur belge sur le langage, inspirée par la mystique rhéno-flamande (Ruysbroeck, Böhme, Maître Eckhart) a étendu ses ramifications notamment sur les auteurs autrichiens, H. Bahr, Hofmannsthal et Rilke. À travers ses drames et ses essais philosophiques (Le Trésor des humbles), Maeterlinck a été l'initiateur à Vienne d'une littérature axée sur l'homme intérieur et sur la mise en cause de l'identité du moi.

Résumé

Etudie l'influence de Novalis et des romantiques allemands sur Maurice Maeterlinck. Sa révolte contre la tradition française le conforte dans le choix d'une esthétique imprégnée de la tradition culturelle germanique qui fait la spécificité de l'écrivain flamand d'expression française et contribue à fonder l'identité de la littérature française de Belgique. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
18 juillet 2005
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782848300603
Nombre de pages
469 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 16.0 cm x 3.4 cm