Vide et plein : le langage pictural chinois
François Cheng
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce qu'on en penseVoici une
nouvelle édition du Vide et Plein aux éditions Seuil. C'est une édition magnifiquement illustrée qui nous permettra de penser à François Cheng, |
Ce que dit l'éditeurVide et plein Le langage pictural chinois L'objet que se donne la peinture chinoise est de créer un microcosme, «plus vrai que la Nature elle-même» (Tsung Ping) : ceci ne s'obtient qu'en restituant les souffles vitaux qui animent l'Univers ; aussi le peintre cherche-t-il à capter les lignes internes des choses et à fixer les relations qu'elles entretiennent entre elles : d'où l'importance du trait. Mais ces lignes de forces ne peuvent s'incarner que sur un fond qui est le Vide : «Dans la peinture comme dans l'Univers, sans le Vide, les souffles ne circuleraient pas, le Yin-Yang n'opérerait pas.» Il faut donc réaliser le Vide sur la toile, entre les éléments et dans le trait lui-même. C'est autour de ce Vide que s'organisent toutes les autres notions de la peinture chinoise ; celles-ci forment un système signifiant auquel François Cheng est le premier à appliquer ici une analyse sémiologique. Mais le commentaire, loin d'écraser son objet, le fait au contraire resplendir à travers d'amples citations, des reproductions, et surtout l'étude du peintre Shih-t'ao. |
RésuméUne introduction pour le lecteur français aux enjeux et à la spécificité de l'art chinois. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 janvier 1991
Collection(s)
Points
Rayon
Histoire de l'art : civilisations
EAN
9782020125758
Nombre de pages
157
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.1
cm
Poids
154
g
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À propos de l'auteurFrançois Cheng, arrivé en France à la révolution chinoise en 1949, se définit comme un passeur entre la culture de son pays d'origine et la culture occidentale, à travers son activité d'universitaire, de traducteur et d'écrivain. Il a été le premier Asiatique élu à l'Académie Française. |