L'encyclopédie des sous-marins français. Vol. 4. La fin de la guerre froide
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa guerre froide, ou plutôt ses vingt dernières années, 1970/1990. C'est le temps de ce tome, celui d'une lutte acharnée, froide si on en exclut les marges, entre deux blocs que tout oppose et d'abord l'idéologie, communisme contre libéralisme. Leurs armées s'empilent sur les frontières, leurs arsenaux considérables d'armes conventionnelles de tous calibres, de toutes portées, se tiennent prêts, les plans d'invasion ou de renforcement font l'objet d'exercices intimidants, mais rien n'explose. L'arme nucléaire les dissuade d'un bord comme de l'autre. Ouf... Dans ce décor d'une vie somme toute assez brève, la sous-marinade française connaît une mutation considérable. La force océanique stratégique donne à la Marine, selon le ministre d'État, chargé de la Défense nationale, Michel Debré, en date du 20 septembre 1972, un rôle prééminent, une responsabilité sans précédent en regard du destin de la nation. D'une force de sous-marins diesel en 1970, on passe à une force de sous-marins nucléaires. Ce sont d'abord les lanceurs d'engins, qui, patrouille après patrouille, apportent, dans la continuité, une capacité de frappe en second donnant toute sa crédibilité à la stratégie de dissuasion nucléaire. Ce sont ensuite les sous-marins nucléaires d'attaque, qui vont s'élancer dans le jeu du pistage de leurs homologues soviétiques. À leurs débuts poussière navale, les sous-marins se hissent maintenant au premier rang des bâtiments de la Marine. Celle-ci dispose de SNLE, porte-avions, SNA, frégates, pétroliers ravitailleurs, aviation embarquée et aviation de patrouille maritime, commandos, chasseurs de mines. Avec eux la Marine de la fin de la guerre froide tient son rang malgré les difficultés qu'elle rencontre et elle est de premier rang. Les sous-marins le lui donnent, avec les autres composantes, mais sans eux, on parlerait d'une Marine secondaire. Le changement que connaît la Marine se porte sans doute sur son organisation, mais bien davantage encore sur son personnel. Un pays a ou n'a pas la ressource de se doter de sous-mariniers, à la fois marins, officiers, spécialistes aigus, et capables de vivre en équipage des semaines durant sans voir la lumière du jour, et sans perdre leur attention et leur force d'engagement. La France a ce bonheur, cela ne va pas de soi, cela ne se décrète pas mais se construit. Il faut découvrir ces sous-mariniers tels qu'ils apparaissent au travers des pages de ce Tome 4. |
RésuméL'histoire des sous-marins français depuis 1972, de la mutation des équipages à celle des ingénieurs et des ouvriers, en passant par la nucléarisation, les patrouilles, ou encore, les opérations de sous-marins nucléaires d'attaque. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
29 novembre 2017
Rayon
Dictionnaires thématiques
Contributeur(s) Thierry d' Arbonneau
(Directeur de publication), Jean-Yves Le Drian
(Préfacier), Michel Bez
(Illustrateur) EAN
9782912838551
Nombre de pages
464
pages
Reliure
Relié sous jaquette
Dimensions
33.0
cm x
25.0
cm x
3.8
cm
Poids
2850
g
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