Le diable et le bon dieu : scènes principales

Ce que dit l'éditeur

Le diable et le bon dieu

Pièce en 3 actes et 11 tableaux

Scènes principales

1 Acte I / Tableau 2 / Scène 1 (fin) 0'25

2 Acte I / Tableau 2 / Scène 2 2'10

3 Acte I / Tableau 2 / Scène 3 1'40

4 Acte I / Tableau 2 / Scène 4 9'58

5 Acte I / Tableau 3 / Scène 2 (fin) 0'51

6 Acte I / Tableau 3 / Scène 3 7'03

7 Acte I / Tableau 3 / Scène 4 (début) 0'39

8 Acte I / Tableau 3 / Scène 5 7'51

9 Acte I / Tableau 3 / Scène 6 12'11

10 Acte III / Tableau 10 / Scène 2 (fin) 3'16

11 Acte III / Tableau 10 / Scène 3 2'39

12 Acte III / Tableau 10 / Scène 4 9'24

13 Acte III / Tableau 10 / Scène 5 0'42

Pour la philosophie existentialiste, l'existence précède l'essence, c'est à dire que l'homme naît seul, libre et responsable. Il n'est lui-même qu'être et néant, mais il donne, par ses choix et les engagements de son existence, un sens à sa vie. Tout le théâtre de Sartre est empreint de cette pensée. Avec Le Diable et le Bon Dieu, Sartre réalise enfin en Goetz l'unité du personnage et donne une véritable expression dramatique au problème de la liberté.

Dans l'Allemagne de la Renaissance, Goetz, personnage historique des Guerres de Religion est un soldat sanguinaire dépourvu de tout sens moral. Il trahit, pille et tue sans aucun remords, et se réjouit que ses actes indignent Dieu. Un jour, il décide de devenir bon. Il s'adresse à Dieu : « Tu n'as pas prêté attention à moi quand je faisais le mal, peut-être me verras-tu mieux si je suis terriblement bon ». Mais il découvre bientôt qu'en voulant faire le bien des hommes malgré eux, il provoque des massacres encore plus horribles. Devant cet échec, il reprend une politique de répression impitoyable.
Alain Délot