On n'est point pendu pour être amoureux... : la liberté amoureuse au XVIIIe siècle
Benoît Garnot
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurOn n'est point pendu pour être amoureux... La liberté amoureuse au XVIIIe siècle Contrairement aux idées reçues, la liberté amoureuse est au XVIIIe siècle une réalité indéniable, même si l'on observe un durcissement de la législation autour de 1730. Les crimes d'amour, dont certains sont pourtant placés au plus haut sur l'échelle des comportements prohibés, ne sont pas poursuivis dans la quasi-totalité des cas. Cet ouvrage, qui s'appuie sur les archives judiciaires, mais aussi sur les dictionnaires, les Mémoires et les oeuvres littéraires, notamment celles des écrivains libertins, analyse les raisons de ce paradoxe : une norme juridique rigide et une pratique judiciaire laxiste. Il montre aussi comment la société du XVIIIe siècle voyait l'amour à travers ses dangers supposés et ses manifestations. Il décrit les amours encadrés dans le but de parvenir à des mariages convenables et observe les amours rebelles. Il s'intéresse également aux amours illicites (adultère, concubinage, bigamie et polygamie), aux amours prohibés (masturbation, inceste, sodomie, bestialité), et enfin aux échecs de l'amour (séparations, amours brisés et couples maudits). |
RésuméConsacré à l'amour et à la liberté amoureuse dans la France du XVIIIe siècle, l'ouvrage analyse les crimes d'amour répertoriés et hiérarchisés dans les archives judiciaires de l'époque. Il ressort de cette étude qu'il existait un écart entre les normes juridiques et les pratiques judiciaires et que l'indulgence était le plus souvent la règle. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 février 2008
Collection(s)
Histoire et société
Rayon
Histoire de France
EAN
9782701147666
Nombre de pages
192
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
1.0
cm
Poids
314
g
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